Selon nos informations, Jules Lavaux, 70 ans, le gérant de plusieurs établissements du camp naturiste a été interpellé le 8 août après avoir tiré à trois reprises sur un individu qui n’a pas été retrouvé. Il affirme ne pas avoir voulu le tuer et qu’il ne s’agit pas d’un règlement de compte lié au monde de la nuit.
Jules Lavaux, 70 ans, une des grandes « figures » du camp naturiste du Cap-d’Agde (Hérault) où il possède plusieurs établissements, a-t-il voulu tuer un fétichiste des pieds, à coups de pistolet Smith et Wesson 8 mm ? Pour l’heure, le septuagénaire dort en prison, depuis les faits et son arrestation, le 8 août dernier.
Ce matin-là, alors qu’il venait de terminer une nuit de travail, à la boulangerie, ce gérant des boîtes libertines le QAKC et le Pharaon, mais aussi d’une brasserie en cours d’acquisition, a eu une altercation avec un individu, tout de blanc vêtu – la thématique de la soirée échangiste de la nuit – qui n’a, pour l’heure, pas été identifié.
Il tire à trois reprises, la victime non identifiée
Le patron aurait été bousculé, se cognant la tête contre un pot de fleurs. Il a alors sorti son arme qu’il ne quitte jamais, poursuivant son agresseur supposé avant de tirer à trois reprises puis de cacher le pistolet derrière un rocher.
Lors de sa garde à vue, il a affirmé avoir tiré deux fois au sol pour effrayer son rival et à une distance de 150 m. Las : la vidéosurveillance de la ville montre clairement deux tirs « bras tendu, une vicitme visée à une distance bien plus courte que 150 m et à deux endroits éloignés l’un de l’autre » rapporte la présidente de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Montpellier où Jules Lavaux a demandé, mardi, sa remise en liberté.
Le troisième tir n’est pas visible sur la vidéo et la victime s’est donc enfuie, aucun blessé par balle n’étant ensuite signalé dans les hôpitaux de la région. Qui est-il ? Que s’est-il passé ? Deux hypothèses sont avancées.
« Pour les enquêteurs, c’est lié au monde de la nuit »
Pour les policiers, il s’agirait d’un règlement de compte lié au business du camp naturiste.
« Vous êtes notamment propriétaire d’un établissement au nom élégant QAKC » ironise la magistrate. « Et pour les enquêteurs, vous connaissiez la personne et ce serait lié au milieu de la nuit ».
A contrario, Jules Lavaux le maintient et ses proches interrogés également : l’individu, fétichiste des pieds, venait d’importuner plusieurs personnes dont une amie du patron, pour faire des massages. Trois jours avant, toujours au Cap-d’Agde, cet homme se disant podologue aurait déjà fait une fixation sur une libertine qui se promenait pieds nus pour, là encore, pouvoir les toucher.
« La victime s’est prétendue gendarme, c’est un délinquant sexuel »
« Ce fétichiste des pieds s’est aussi prétendu gendarme… Sur la vidéo, on voit la victime croiser une patrouille de police municipale après les tirs, il n’a rien dit et a tracé sa route, pour moi, c’est un délinquant sexuel », accuse de son côté Me Maryse Péchevis, l’avocate de l’homme d’affaires. « Aucun élément ne peut le relier à un règlement de compte dans le milieu de la nuit ».
Si Jules Lavaux n’a jamais fait parler de lui judiciairement, quatre armes dont deux de poing, ainsi que des dizaines de cartouches, ont été retrouvées chez lui.
« Rien ne l’a empêché de tirer dans le dos »
Tout comme la somme rondelette de 28330 € en liquide, dont 10 000 € dissimulés sous du linge, ce qui lui vaut également des poursuites pour blanchiment, même s’il indique qu’il s’agit des recettes de ses établissements.
Pourquoi être armé en permanence alors ? Il aurait subi des menaces de mort récentes et une violente agression en 2019 ce qui l’aurait décidé à se défendre.
« Vu les sommes trouvées on peut imaginer le « black » qui se fait dans ces nuits du camp naturiste d’Agde raille l’avocat général, demandant son maintien en détention : « rien ne l’a empêché de se saisir d’une arme et de tirer sur une personne en fuite, dans le dos ! ».
« Si vous tirez sur tous les fétichistes du Cap-d’Agde, ça va être compliqué »
Impassible, cheveux et moustache gris, lunettes carrées, teint cireux témoignant d’un état de santé précaire, le mis en cause fait acte de contrition.
« J’ai compris mon erreur surtout par rapport à la victime, je m’en excuse, mais j’ai pris la défense de mes employés, de mon amie » se défend-il.
« Si vous tirez sur tous les fétichistes du cap d’Agde, ça va être compliqué… On ne se fait pas justice soi-même » tacle la présidente.
« J’avais reçu des menaces de mort… J’ai ma vie à Agde, toute ma vie, mais oui je dois faire confiance à la police et la justice » lance le septuagénaire.
« À la maison d’arrêt, il y a beaucoup de personnes à qui il a refusé l’entrée de ses clubs, il craint des représailles, il faut une protection », alerte Me Péchevis.
Jules Lavaux sera fixé ce jeudi 22 août sur sa demande de remise en liberté.
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