Belfort : 10 mois supplémentaires de prison pour un détenu agresseur d’un surveillant de la maison d’arrêt

Belfort : 10 mois supplémentaires de prison pour un détenu agresseur d’un surveillant de la maison d’arrêt

L’agression d’un surveillant pénitentiaire s’était déroulée au cœur de l’été à Belfort : un détenu âgé de 51 ans a été condamné à 10 mois de prison ferme supplémentaires ce jeudi par le tribunal judiciaire de la cité du Lion, réuni en chambre correctionnelle.

Déjà détenteur d’un casier judiciaire bien rempli avec une trentaine de condamnations et 17 années cumulées en prison, le prévenu a voulu justifier son geste commis dans l’enceinte de la maison d’arrêt de Belfort : avoir poussé un surveillant contre le mur de l’enceinte le vendredi 16 août.

Fouillé après un parloir avec sa mère, le prévenu détenait sur lui une quantité importante de 200 grammes de stupéfiants, destinés à une autre personne incarcérée. Si le prévenu est de nouveau condamné, l’intérêt d’un emprisonnement de longue durée a été posé à l’audience.

Les regrets du prévenu

Se tenant debout ce jeudi face au micro dans le box des accusés, le quinquagénaire a reconnu son geste, qui a blessé le surveillant au thorax. La violence est reconnue mais “elle n’est pas démesurée” selon Me Darey, l’avocat du prévenu.

Originaire de Belfort, le même prévenu a exprimé ses regrets et expliqué son geste violent,“comme un réflexe. Je l’ai bousculé car il m’a touché les parties intimes” a développé ce dernier devant le président du tribunal. Pour justifier l’incident, le prévenu a évoqué le difficile contexte carcéral, marqué par une surpopulation. « Je suis fatigué de ce genre de vie » a même reconnu ce dernier par courrier à Jessica Vonderscher, la procureure de la République de Belfort.

Un allongement de peine mais une décision moins sévère

Le sujet a été repris par Jessica Vonderscher : elle-même présente à l’audience ce jeudi. « On a voulu donner à cette affaire une autre importance » a commencé la représentante de la justice dans ses réquisitions, tout en rappelant elle aussi des faits de violences suffisamment graves.

Le constat supplémentaire a été dressé : « on doit moins incarcérer pour mieux incarcérer. » Preuve à l’appui à la fin de ses réquisitions, la procureure a demandé 12 mois d’emprisonnement supplémentaire. Le président du tribunal a été moins sévère en condamnant le prévenu à 10 mois de prison supplémentaire.

Également entendus ce jeudi, la mère et la compagne du prévenu ont été rendus coupable de complicité, en permettant de faire entrer les stupéfiants dans le parloir de la maison d’arrêt. La mère est condamnée à quatre mois de prison aménagé sous le port du bracelet électronique, tandis que la compagne écope de trois mois de prison avec sursis simple. Transféré à Dijon depuis l’agression, le prévenu doit rester emprisonné jusqu’en 2027.

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